
À la suggestion de ma fille Capucine et de l’amie Marie-Josée, sur Twitter, j’ai lu dans les derniers jours Là où je me terre, de Caroline Dawson.
C’est le récit — en une quarantaine de courts textes — de l’immigration d’une petite chilienne, puis de son intégration à la société québécoise.
C’est remarquablement bien écrit et c’est amusant, notamment par les très nombreux clins d’œil à culture populaire québécoise qui l’a accompagnée au cours de son intégration.
J’y ai reconnu plusieurs choses que m’a racontées Ana-Laura, ma conjointe, dont la famille a immigré de l’Uruguay une dizaine d’années avant celle de Caroline Dawson.
Je retiens surtout de la lecture que la principale difficulté de l’intégration des immigrants, ce sont les inégalités qui existent dans la société d’accueil. Une société plus égalitaire accueillerait vraisemblablement plus facilement les immigrants.
À l’inverse, ce qui fait la plus grande différence positive, ce sont les gestes d’accueil qu’on pose, individuellement, pour accueillir avec sourire et bienveillance.
Je serais tenté de dire que c’est le récit d’une intégration réussie… mais je retiens aussi de ma lecture que c’est seulement la personne immigrante qui peut juger du succès de son intégration.
Une très belle lecture que je recommande sans hésitation.
Pas lu le bouquin, mais j’avais trouvé son histoire intéressante dans son entrevue avec JP Pleau ici: https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/carte-blanche/segments/entrevue/356513/pleau-classes-honte-mobilite-economie-immigration
«je retiens aussi de ma lecture que c’est seulement la personne immigrante qui peut juger du succès de son intégration.» Ça s’applique à plus que l’intégration, hein… comme tu es sage, Clément! :-)