Je triche un peu en publiant ce texte daté du 1er décembre… parce que je l’écris le matin du 2 décembre… mais puisque l’ami m’accordait un petit délai de grâce pour amorcer le défi, je le fais sans trop de gêne. Je tenais quand même à le dire, pour ne pas me faire reprocher de jouer avec les chiffres.
Pour moi, le plaisir d’un exercice d’écriture, c’est qu’il soit rédigé avec spontanéité, en se laissant guider par le récit qui s’invente à mesure qu’il s’écrit.
Pour que ça marche, il faut trouver un point de départ — une idée, une contrainte, qui va guider l’évolution de l’histoire. Il faut aussi que ça reste assez simple… surtout s’il faut écrire tous les jours, comme ici, sous la forme de calendrier de l’Avent. Parce que trouver du temps pour écrire de la fiction, dans des journées surchargées… ce n’est vraiment pas évident.
Le projet est encore plus amusant si la construction du récit devient l’occasion de porter un autre regard sur le quotidien, à la recherche de la magie qui reste autrement enfouie dans la routine.
Tout ça pour dire que la nuit de jeudi à vendredi a bel et bien porté conseil et j’ai trouvé ce qui sera le fil conducteur pour cette fois.
Les textes vont s’inspirer chaque jour d’une photo, avec comme contrainte qu’il y ait un élément commun pour passer d’une photo à l’autre.
Et comme il faut bien commencer quelque part, je m’impose comme première photo celle que je peux prendre devant moi à l’instant où j’écris.

Qu’est-ce qui sera le trait d’union vers la photo de demain? Le chat? Mes orteils? La photo accrochée au mur? La revue posée sur le divan? Le télescope? La vue du fleuve? Le mur de lambris?
Et comment ça pourra nous guider vers Noël?
Mystère.
—
Ce texte fait partie de mon Calendrier de l’Avent 2023
Charmant. Merci