Le Québec de Michel Venne

Dommage que le malheureux palmarès des écoles secondaires ait occulté tous les autres textes du plus récent numéro de l’Actualité.

Michel Venne y présente un habile collage d’extraits de son prochain ouvrage, intitulé « Souverainistes, que faire ? », qui sera disponible en librairie le 12 novembre. À lire par tous ceux et celles qui cherchent une voie politique moins enfantine que le « bon ben moi j’joue pu » proposé par l’ADQ.

Je retiens de l’article quelques extraits…


« Le Parti québécois a choisi, dans bien des cas, des modèles universels qui s’appliquent partout de la même manière, comme il l’a fait dans le domaine des services de garde, plutôt que de laisser la société innover dans un contexte pluraliste. (…)

« … il revient à l’État de mettre en place des modalités institutionnelles pour assurer la sécurité des individus: en amont de l’emploi, par des systèmes d’éducation, de formation et de réinsertion qui préparent au travail et à la mobilité professionnelle. (…)

« La sécurité économique fait partie des attentes des citoyens. Mais l’État, pour reprendre les mots du sociologue français Alain Touraine, doit d’abord jouer le rôle de médiateur entre le marché et l’individu. Il est là, en somme, pour protéger le bien commun. (…) [or] l’État est perçu aujourd’hui non pas comme un lieu de résistance au pouvoir du marché, mais comme un partisan du marché. Il apparaît comme l’instrument du pouvoir économique. (…)

« Plus une société est avancée, plus les facteurs non économiques de la croissance y deviennent importants. […] Plus une société est à l’aise, plus ses membres se préoccupent de question qui ne sont pas directement liées à la satisfaction des besoins matériels immédiats. (…)

« Il y a des moyens de répondre à ces inquiétudes: en favorisant la création de lieux de « socialité » par l’action communautaire (…)

« Les programmes gouvernementaux doivent, chaque fois que c’est réalisable, laisser une marge à l’initiative et à l’innovation. »

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