« L’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. »
– Antoine de Saint-Exupéry
(citation ornant une publicité conjointe du FRSQ, du FQRNT et du FQRSC, hier, dans le quotidien Le Devoir)
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Jeux de mots et d’images 
Il semble que la citation exacte (tirée de Citadelle , Gallimard, 1948) est plutôt :
«L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à la permettre.»
Oups, « LE » permettre, et non « la ». Désolé.
J’ai trouvé dans l’édition originale la phrase absolument exacte. Celle de mon premier commentaire provient du «Dictionnaire des citations du XXe siècle» de J. Duhamel, Albin Michel, 1999, ouvrage non totalement fiable comme vous le constaterez.
En effet, dans Citadelle, publié chez Gallimard 1948, page 167, chap. LVI (cette édition est sans doute très difficile à trouver : j’ai eu la chance de l’acheter au prix dérisoire de $6 chez un bouquiniste) : « L’avenir, tu n’as point à le prévoir mais à le permettre. »
Vraiment un beau texte que Citadelle. Un peu plus haut, dans cette même page, on trouve :
« Et je te répondrais ce grand secret qui se cache sous des mots vulgaires et simples et que la sagesse peu à peu au long de la vie m’a enseigné : à savoir que préparer l’avenir ce n’est que fonder le présent. »
Je trouve cette citation vraiment belle et plutôt réaliste. Mais j’aimerais connaître votre opinion, votre ressenti, et le sens que vous trouvez à cette citation.