En voulant commenter ce texte de Pierre Lachance, je réalise que le texte que j’ai écris l’hiver dernier pour Parole citoyenne, de l’ONF, n’est apparamment plus accessible. Je le reproduits donc ici, un peu plus bas, au moins temporairement. [NOTE: finalement il est ici… merci à Patricia Bergeron, de l’ONF, de m’avoir permis de le retracer.]
Cela dit, ce que je voulais signaler à Pierre, c’est que je préfère de beaucoup l’expression « économie de l’apprentissage » à « économie du savoir ». Pourquoi? Parce que la clé du nouvel environnement économique dans lequel nous évoluons est à mon avis la capacité d’adaptation et l’ouverture au changement et à l’innovation. Pas le savoir (et, d’ailleurs, de quel savoir parle-t-on?).
Or, c’est quand on apprend, quand on est « en apprentissage », qu’on est le plus ouvert à la nouveauté. C’est seulement quand on cesse d’apprendre que la nouveauté et la différence deviennent menaçantes… même quand on possède une incomparrable somme de savoirs. D’où « économie de l’apprentissage » au lieu « d’économie du savoir »…
Sans compter que c’est tellement plus inclusif comme conception des rôles que chacun peut jouer pour que nous relevions collectivement les défis que nous pose la « nouvelle économie ». Trouvez pas?
Merci Clément pour l’explication, car en fait, j’avais repris les propos de M. Marceau (http://linuxeduquebec.org/article.php3?id_article=269) sans vraiment les comprendre. Mais là, ils prennent leur sens.
Tu écris: «[..]où l’apprentissage est valorisé sous toutes ses formes (formelles ou non, à l’école, à la bibliothèque, au musée, dans les milieux de travail, etc.) » En effet, on devrait valoriser davantage toutes les formes d’apprentissage, car, par exemple, les meilleurs que je connais en TIC n’ont pas de «papier» en TIC!
Tu ajoutes: «[…]quand on apprend, on développe une attitude plus positive face au changement et à l’innovation.» Hum… est-ce possible que ce soit une raison de la difficulté qu’a le ministère de l’éducation à faire vivre la «réforme» dans nos écoles? Est-ce possible que nous les profs ayions arrêté d’apprendre (je ne veux pas généraliser ici)?
Savoir vs apprentissage. Apprentissage vs savoir. Il est certain que si le mot savoir est accolé à l’université, je n’aime pas cette expression. Mais, je crois pour l’instant (je peux apprendre encore ;o)), qu’un ne va pas sans l’autre. Car pour apprendre par soi-même (de façon autonome mais pas nécessairement seul) on doit posséder certains savoirs (savoirs, savoirs-être, savoirs-faire). Qu’en penses-tu?
Merci encore de m’aider dans mes «apprentissages» ;o)
Savoirs et apprentissage ne vont pas l’un sans l’autre, c’est vrai. Très juste.
Il n’en reste pas moins qu’il me semble important de bien poser que « apprendre est une fin » et que « les savoirs sont des moyens ».
Pour ma part, comme j’en parlais ici http://carnets.ixmedia.com/stephane/archives/004450.html je reviens avec l’idée d’une économie de l’innovation.
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