«… le ministère de l’Éducation (MÉQ) ne comptabilise pas le phénomène [des enfants en difficultés graves] et s’en tient à des calculs de probabilité dont les résultats sont en-deçà de la réalité. C’est L’Erreur boréale appliquée aux enfants!
…dans notre monde vieillissant, atomisé et enfermé dans le présent, il y a belle lurette que nos sursauts collectifs — qui ont pourtant eu leur effet sur la guerre, le Suroît, les forêts, la santé — ne touchent plus nos enfants.»
La suite dans un éditorial, très dur encore une fois, de Josée Boileau dans Le Devoir.
Depuis quand le ministère s’occuperait des enfants? Sa mission est administrative! Triste mais vrai au quotidien…
À force de négliger ainsi les enfants, peut-on leur en vouloir ensuite, une fois adolescents, d’éprouver de l’indifférence ou du mépris pour le monde adulte ? Quelle différence entre les sociétés qui envoient leurs enfants dans les usines et celles qui les relèguent aux oubliettes, sinon une différence de moyens ?