Dimanche, c’est le jour idéal pour l’introspection. À chacun son expérience de la prière! Son expérience de la marche, aussi — qui est, pour moi un des meilleurs facilitateurs du dialogue intérieur. J’en profite pour ressortir L’art de marcher, de Rebecca Solnit (je découvrirai bien un jour qui me l’a offert).
Dimanche, c’est aussi le septième jour de la semaine, celui qui fait qu’on ne peut pas représenter la semaine sur les six faces d’un cube… et qui m’offre donc (!) l’occasion d’une pause dans l’histoire, pour prendre le temps d’y réfléchir un peu.

Je dois le dire, je m’amuse vraiment beaucoup avec cette fantaisie amorcée le 24 novembre. C’est une façon de voler un peu de temps, chaque jour, à l’exigence du quotidien — qui, autrement, bouffe chaque minute qui se présente sur son passage.
C’est aussi une façon de sortir de l’emprise du sérieux, de me lâcher lousse, d’être autre chose qu’un rôle, et de sortir de l’image qui va avec ce rôle. De prendre le risque de faire rire (de soi?) — et de le savourer.
J’y vois aussi une façon de stimuler ma créativité. Parce que, mine de rien, il en faut toujours une bonne dose pour résoudre des problèmes complexes. Être sérieux et rationnel c’est bien, mais parfois ce n’est pas suffisant.
On valorise souvent l’idée de « penser en dehors de la boîte »… en oubliant que ce n’est pas quelque chose qu’on peut faire sur commande. C’est une habileté qui doit être développée et qui suppose d’apprivoiser ce que ça implique, en soi, et dans le regard des autres.
Bon, me voilà justement en train de tomber dans le trop sérieux… sufficit!
Parce que je peux bien rationaliser tout ça (c’est dimanche!)… il faut surtout que j’admette que le plus grand plaisir dans tout ça, c’est de voir le regards de plusieurs personnes stimulé par mes élucubrations et d’en voir même quelques-unes embarquer à leur tout dans mes fantaisies.
Cette semaine, j’ai reçu des commentaires, des suggestions, des images, des photos, des coupures de presses et des références littéraires (la plus invraisemblable est sans aucun doute celle des poules carrées de Carl Barks).
Florilège:






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Je vous adore d’embarquer dans mes folies. Merci!
Bon dimanche! — la suite demain…