Le Soleil nous apprend ce matin que les cégeps de la régions de Québec et Lévis ont signé une entente de collaboration avec quatre instituts d’Alsace dans le but d’offrir à leurs étudiants la possibilités de faire un stage outre-Atlantique dans le cadre d’une formation technique.
La fin de l’article a aussi piqué ma curiosité. On y apprend que le réseau collégial devra faire face à un problème de taille d’ici 10 ans: le départ à la retraite de 95 % des enseignants! Vous avez bien lu: 95 % !
On lit plus loin que le président de la Fédération des cégeps « avance comme solution que des enseignants pourraient demeurer en poste après l’heure de la retraite. L’immigration pourrait aussi être la planche de salut du Québec. ».
C’est quand même incroyable que, malgré les immenses efforts déployés depuis quarante ans pour scolariser la population (gratuitement ou à peu près), le Québec n’arrive même pas à remplacer les enseignants en place et, ce, malgré une baisse généralisé de la clientèles des établissements collégiaux. Incroyable. Invraisemblable!
Il reste 10 ans d’ici là, c’est assez pour former massivement des enseignants. De bons enseignants. Qu’est-ce qu’on attend? De se r’virer d’bord en catastrophe, en 2009, comme on le fait actuellement dans le réseau de la santé? (soupir)
Pourtant, lorsque ma blonde a appliqué dans différents Cégeps au cours des dernières années, les secrétaires et gens responsables de la gestion des CV lui riaient presque dans la face en plaçant son CV sur la pile…
Un peu comme en santé, au lieu de prévoir faire entrer des gens pour tranquillement remplacer ceux qui partent, on attend que la mémoire collective s’en aille avant de la remplacer…
Un ami me signale le texte suivant…
http://www.cyberpresse.ca/nouvelliste/actualites/0210/act_502100149905.html
…qui a été publié dans Le Nouvelliste plus tôt cet automne et qui permet de relativiser certains des chiffres présentés dans l’article cité précédemment.
Merci.