Le lapin blanc

Nous avons suivi notre guide dans la pénombre jusqu’à la clôture. Il n’avait pas quitté des yeux son GPS. Il y avait bien une rue devant nous, mais aussi une barrière, qui était fermée, ce que Gertrude n’avait pas prévu… Nous avons dû rebrousser chemin.

C’est à ce moment que je l’ai vu. Le lapin blanc. Juste là! Nous l’avons suivi.

Traboulidon.



C’était sombre. Il faisait chaud. Une odeur de viande grillée et d’épices embaumait la pièce. Le plafond était doré. Des cartes à jouer y étaient collées, comme si elles avaient été projetées et que le temps s’était arrêté avant qu’elles ne retombent.

Aucun visage connu. Personne ne semblait parler français. Personne ne semblait être surpris d’être là. Sauf nous.

Au fond de la pièce, nous avons vu un homme consulter le menu du restaurant à la lumière d’une lampe de poche.

Je pense qu’il s’agissait en réalité d’un vieux pirate qui décrivait sa route sur la carte de l’île au trésor.

Une réflexion sur “Le lapin blanc

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