
Inutile de faire semblant, ce qui se passe aux États-Unis est inquiétant. Très inquiétant.
C’est dans ces moments qu’il est le plus important de porter notre attention aux bons endroits, pour prendre soin de notre état d’esprit, et de celui de nos proches.
Il faut choisir à quoi on accorde de l’attention.
Ce n’est jamais facile, et c’est particulièrement difficile quand on doit composer avec des personnalités qui ont fait de l’outrance une stratégie pour capter et conserver l’attention de tout le monde, tous les jours (heureusement, on a déjà eu un avant-goût de 2016 à 2020 — faut juste s’en rappeler et faire mieux!). C’est encore plus difficile quand les médias n’arrivent pas à mettre les choses en perspectives et que les algorithmes sont de plus en plus malintentionnés.
Mais il faut y arriver!
Se laisser avaler par la vague, c’est capituler.
Il faut résister — garder le contrôle de nos esprits.
Pour ça, il faut éviter de relayer inutilement les outrances autour de nous. Il faut plutôt essayer de partager des nouvelles positives, des sources d’espoirs, de la lumière.
Peut-être plus important encore, il faut aussi qu’on réalise que c’est le moment de s’unir pour faciliter l’amélioration de la société.
Ce n’est pas le moment de se diviser pour des nuances. Il faut que de belles choses se concrétisent parce que c’est ce qui nourrira notre conviction que tout ne va pas mal et qu’on a raison de rester optimistes.
C’est plus facile à dire qu’à faire, je le sais — mais ça reste un défi essentiel, qu’il nous faudra relever dans les prochaines semaines et les prochains mois. Il faut s’élever.
Il faut unir nos forces pour faciliter l’avènement de tout ce qui rend le monde meilleur, même de façon très imparfaite.
On entre dans un moment de l’histoire où le mieux sera, la plupart du temps, l’ennemi du bien.
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Image: Collage, à partir du New Yorker du 7 août 2017.

