« Il ne fait aucun doute que la réforme scolaire, récemment rebaptisée renouveau pédagogique, repose sur des intentions et fondements philosophiques nobles. En effet, nul ne saurait s’opposer à la modernisation de l’école afin de la rendre plus stimulante, à la mission de faire réussir tous les élèves et à la diversité des approches pédagogiques. Cela dit, une erreur grave a été commise. On a voulu renouveler l’école sans rien changer à son administration. On a cru à tort qu’il suffisait de repenser la pédagogie, d’évaluer des compétences –transversales?- plutôt que des connaissances et d’épouser les théories « socio-constructivistes » pour que « tous » désormais réussissent. Bref, dans une éloquente manifestation de la pensée magique péquiste, on a voulu réformer l’école sans réformer le système d’éducation. »
Source: Cahier du participant au VIe congrès de l’ADQ
Il faut aussi prendre connaissance des huit propositions « concrètes » de l’ADQ au sujet de l’éducation.