Incroyable journée dans un hôtel de Laval, à l’été 2014. L’amorce de la campagne électorale, ma première comme candidat. Tout était encore possible. C’était vertigineux. Ici derrière Maka Koto, dans la mêlée qui a suivi la présentation de124 des 125 candidats.
Je ne sais pas qui a pris cette photo, ni comment elle s’est retrouvée dans mon ordinateur. Probablement mon ami Christian Robitaille, qui était aussi dans la même effervescence.
Mme Marois avait été remarquable cette journée-là. Je me souviens aussi, avec tendresse, du moment où, à l’invitation d’une jeune candidate, elle avait orchestré (littéralement) une photo imprévue de l’ensemble des candidates féminines. C’était un instant vraiment magique.
Je garde un très bon souvenir de cette journée, et de toutes celles qui ont suivi — même dans la défaite, qui a été particulièrement sévère cette fois-là (et pas que pour moi). La politique est un rouage indispensable de l’organisation des sociétés — tout aussi imparfaite soit-elle. Et même sa dimension partisane.
Mais quand je repense à cette journée là, avec un peu plus d’expérience, je réalise qu’il y avait déjà bien des signaux qui suggéraient que nous n’étions pas prêts à mener la bataille dans laquelle nous étions lancés.
Comment ne pas terminer ce texte sans une pensée pour toutes les personnes qui sont candidates dans l’élection fédérale qui commence — trois mois… de la pure folie. Je pense à vous. Bon courage. Ce que vous faites est important. Merci.
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Série Aléatoire, texte 2.
Une réflexion sur “Vertige”