Le cheval

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C’était à New York, je crois. Il y a trois ans. Peut-être quatre. Dans le haut d’un escalier du restaurant où nous avions rejoint P. pour parler d’affaires. De vieux fauteuils de cuir, des rideaux de velours, un éclairage tamisé, rougeâtre. Un steak house si je me souviens bien. Mais j’avais mangé des gnocchis, parce que nous étions le 29e jour du mois — en clin d’oeil à la tradition uruguayenne. Le repas avait été délicieux et nous avons finalement conclu le deal désiré à peu près deux ans plus tard. Il faut parfois être patient, et déterminé.

Mais ce cheval, photographié rapidement avant de descendre l’escalier, ramène aujourd’hui bien des choses à ma mémoire. Dans le désordre:

Mon grand-père joueur d’échec (par correspondance). Le petit cavalier sculpté dans le bois qu’il nous a laissé. Les sculptures de ma mère, où le cheval est très présent. Le Capitaine Alatriste, que m’a fait découvrir I. (le bras en écharpe, après une chute de cheval) dans un restaurant de Madrid portant le nom du héros des romans d’Arturo Pérez-Reverte. Nos premières vacances en Normandie, aussi. Et la fin de la visite du jardin des Quatre-Vents, dimanche dernier, où deux magnifiques chevaux sont spontanément venus voir les enfants.

C’est une clé qui ramène à l’esprit New York, Montevideo, Montréal, Québec, Madrid, Barcelone, la Normandie, Charlevoix — dans le passé et dans le présent, ou quasiment.

Et qu’est-ce qu’il me dit du futur?

Est-ce qu’on y va au pas, au trot ou au galop?

Série Aléatoire, texte 5.

Une réflexion sur “Le cheval

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