Aujourd’hui, une photo prise au cours de l’automne.
En 2018 on a rénové la cuisine. En 2019 on en a pleinement profité. Vraiment! Pour cuisiner, bien sûr, mais aussi de pour partager de très beaux moments en famille et avec des amis. Il y en a eu du temps passé autour de cet ilot!
Cet espace est aussi celui de la transformation progressive de notre alimentation. De moins en moins de viande, déjà depuis quelques années, mais de façon accélérée depuis quelques mois — pour de multiples raisons, mais particulièrement pour l’environnement et la santé. Capucine nous précède de quelques pas sur cette route, je l’en remercie.
Suggestion de visionnement sur ce sujet: The Game Changers, sur Netflix.
C’est d’ailleurs aussi dans l’esprit du nouveau Guide alimentaire canadien, qui a été publié au début de 2019.
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Note: Ce texte fait partie de la série Fin d’année 2019
C’est pas la viande qui donne le cholestérol, l’obésité et le diabète, etc. La seule bonne raison de diminuer la viande, c’est pas pour sa santé personnelle (sauf certaines personnes, évidemment) c’est pour diminuer l’espace dévolu aux pâturages.
En fait, diminuer notre consommation de viande (ce que nous faisons, Louise et moi aussi), ce n’est qu’un parmi la centaine de gestes qu’il faut poser, nous les occidentaux, pour diminuer la consommation et réduire la pression sur la planète. Mais parler de diminuer la viande, c’est se donner bonne conscience.
C’est comme prendre part avec enthousiasme à la marche pour le climat, derrière Greta Thunberg, puis après aller faire ses deux voyages outre-mer dans l’année, plus le chalet à 150km de la résidence principale, les deux voitures (les trois) et jeter 15% du sac de marché à la poubelle.
Et à la fin de la journée, faire sa séance de pleine conscience…
@Louis: c’est évidemment un geste parmi les centaines qu’on doit poser — je n’ai jamais affirmé le contraire.
Chacun adapte progressivement, et à sa façon, ses comportements —en fonction de l’évolution de sa conscience par rapport aux différents enjeux et défis qui se présentent à elle.
Je crois inutile de juger les gestes posés par les autres. Mieux vaut tenter d’inspirer.
Je suis désolé que mon commentaire semble juger les gestes posés par les autres. C’est plutôt une critique de notre inconscience collective face à l’inéluctable processus adaptatif que l’on doit opposer à la surpopulation/surconsommation. «How dare you», clamait Greta aux dirigeants réunis. Elle devrait le dire à chacun de nous, moi compris. Et chacun de nous devrait avaler de travers, se cracher dans les mains, étudier le phénomène pour, en toute connaissance de cause, être en mesure d’élire les dirigeants éclairés qui prendront les décisions aptes à gérer le dit processus.
Bon, Bonne Année. :-)