Sites québécois/éducation disponibles en XML

Dans le but de mettre un peu d’ordre dans mes références à des espaces d’écriture québécois traitant d’éducation auxquels il est possible de s’abonner à partir d’un fil xml, voici ce que j’ai pu rassembler dans un premier temps…

Disons aussi que pour le moment, il semblerait que les meilleurs outils gratuits pour agréger tout ça seraient NetNewsWire pour MacOS X (ce que j’utilise: version lite complètement au bas de la page), FeedReader pour Windows (et pour Linux?). Il y aurait aussi une solution Web « pas mal » qui s’appelle Bloglines.

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Les carnets: pour qui? pourquoi? Et moi dans tout ça…

Le plus récent billet de Stéphane Allaire m’inspire bien des réflexions… Un texte dans lequel il va presque jusqu’à remettre en question la publication de son carnet.

En vrac… pour me servir de son texte pour faire avancer ma propre réflexion à ce sujet, je prends notes de quelques réactions trés spontanées. Merci Stéphane!

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Foules éclair: du surréalisme au politique

Fascinant le mouvement des Flash Mobs (foules éclair) qui s’est manifesté cet après-midi à Montréal. À quand Québec?

Encore plus fascinant de penser aux développements et aux applications plus politiques de ces nouveaux modes de mobilisation. Même si, pour le moment, j’apprécie particulièrement les airs surréalistes des opérations proposées.

Rappelons que Michel Dumais faisait référence au sujet, sous un autre angle, la semaine dernière.

Communautés de pratique et gestion de savoirs

Gilles Beauchamp nous offre une excellente synthèse des idées de Wenger sur les communautés de pratique. En voici quelques extraits, auxquels il conviendrait d’ajouter, en entier, la section « Sept principes pour « cultiver des communautés » ».

« [Le concept de communauté de pratique] fait de la connaissance quelque chose de vivant plutôt que le réduire à la mémoire d’un ordinateur, quelque chose appartenant à des communautés aptes à maintenir, développer, partager ces connaissances. […]

« Une communauté de pratique ce n’est pas qu’un site web, une base de donnée et un répertoire de ‘best practices’. C’est un groupe qui interagit, apprend ensemble, construit des relations et à travers cela développe un sentiment d’appartenance et de mutuel engagement. » […]

On ne met pas sur pied une communauté de pratique comme on peut le faire pour une équipe de travail ou de projet, en réunissant des ressources humaines, des outils et en leur fixant des objectifs : on ne peut qu’encourager, favoriser le développement de processus et d’échanges entre des acteurs volontaires. […] on soutien une communauté de pratique, on ne la dirige pas ! »

Responsabilité de l’émetteur et citoyenneté

Remarquable intervention de Bruno Devauchelle dans une liste de discussion à laquelle je suis abonné. Sous le titre « L’éducation aux médias, ou l’éternel embarras », il établit des liens très habiles entre, d’une part, la culture télévisuelle et les critiques (souvent très sévères) qui en sont faites et, d’autre part, la culture qui prend forme autour des nouvelles technologies.

« …il ne faudrait pas qu’on oublie de poser la question qu’avant d’émettre pour quelqu’un, on est soi même en tant qu’émetteur un citoyen et non pas un fournisseur. À force d’analyser les choses en terme de récepteur on oublie trop souvent d’interroger la responsabilité de l’émetteur… non pas pour le diaboliser à son tour, mais surtout pour le faire travailler à son mode d’analyse de ce qu’il propose. Après tout les dirigeants des grandes chaînes sont bien les décideurs qui choisissent les contenus qu’ils fournissent.

Lorsque j’écris un site web ou un message électronique ou une contribution, je ne me dis pas que c’est au récepteur d’être citoyen, mais bien à moi d’y être. Du coup évidemment l’autre le devient automatiquement, pas besoin de se poser la question… »

Le texte en entier mérite d’être lu. Comme le dossier du Monde de l’éducation auquel il fait référence

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À la recherche de l’intelligence collective… à partir d’Ottawa!

J’ai toujours cru que l’utopie était nécessaire pour faire avancer la réflexion d’un groupe. Cela constituera sans doute une partie des occupations de Pierre Levy à l’Université d’Ottawa. C’est du moins ce que nous laisse entrevoir cet article du journal Le Monde. [via Michel Dumais]

Je reste toutefois préoccupé par la formulation de ces utopies. Encore faut-il qu’elles soient bâties à partir d’exemples, d’idées et de concepts qui s’inscrivent dans la zone proximale de développement des gens qui sont susceptibles de s’y intéresser.

Weblogs: pourquoi et quoi ne pas faire selon Jim McGee

Dans un texte un peu peu plus fourretout qu’il en a l’habitude, Jim McGee nous offre deux angles intéressants pour analyser les enjeux qui entourent le monde des weblogs.

Le premier angle met habilement le doigt sur la principale force des weblogs: « To plug someone into the conversation ».

« The key to plugging into the conversation in the virtual world is the same as it is in the real world: a friendly guide. A guide can point out where the best rides are and introduce you to all the other friendly people in town. »

Ça me fait penser à « l’art de la rencontre » qu’Albert Jacquard propose comme finalité du système éducatif.

Le second angle, attire notre attention sur les risques qui sont associés à un trop grand focus sur le contrôle de la sécurité lorsqu’on souhaite favoriser l’émergence d’un réseau de weblogs.

« The natural tendency for managers introducing k-logging into organizations will be to worry about boundaries, security, and control. Worrying too much about those issues will limit the value of k-logging and risk marginalizing it. Better to address these issues from the starting point of connectivity and flow that needs to be channeled instead of walls that need to be knocked down. The sooner that k-loggers face the fundamentally public nature of knowledge work, the sooner they will find the value of k-logging for the organization »

…une réflexion qui ressemble beaucoup à la critique que je formulais récemment à l’endroit du ministère de l’Éducation du Québec en rapport avec son document sur le portfolio numérique.