En voulant commenter ce texte de Pierre Lachance, je réalise que le texte que j’ai écris l’hiver dernier pour Parole citoyenne, de l’ONF, n’est apparamment plus accessible. Je le reproduits donc ici, un peu plus bas, au moins temporairement. [NOTE: finalement il est ici… merci à Patricia Bergeron, de l’ONF, de m’avoir permis de le retracer.]
Cela dit, ce que je voulais signaler à Pierre, c’est que je préfère de beaucoup l’expression « économie de l’apprentissage » à « économie du savoir ». Pourquoi? Parce que la clé du nouvel environnement économique dans lequel nous évoluons est à mon avis la capacité d’adaptation et l’ouverture au changement et à l’innovation. Pas le savoir (et, d’ailleurs, de quel savoir parle-t-on?).
Or, c’est quand on apprend, quand on est « en apprentissage », qu’on est le plus ouvert à la nouveauté. C’est seulement quand on cesse d’apprendre que la nouveauté et la différence deviennent menaçantes… même quand on possède une incomparrable somme de savoirs. D’où « économie de l’apprentissage » au lieu « d’économie du savoir »…
Sans compter que c’est tellement plus inclusif comme conception des rôles que chacun peut jouer pour que nous relevions collectivement les défis que nous pose la « nouvelle économie ». Trouvez pas?