Quelques-uns des textes que j’ai écris au cours des trois dernières années me semblent particulièrement bien illustrer mes principaux champs d’intérêts ainsi que ma façon d’aborder ces sujets.
À ce jour, je retiens particulièrement ceux-ci:
Le rôle des intellectuels: le devoir de proposer (22 mars 2003)
L’histoire a maintes fois démontré que les êtres humains ont besoin de rêver […] Or, n’est pas donné à tout le monde de pouvoir formuler un projet, de donner forme à des idées, de faire naître les rêves inspirants qui rassemblent les peuples. […] Si les intellectuels ne sont pas là pour tenir ce genre de discours, personne d’autre ne le fera à leur place. De ce fait, il est de leur responsabilité de formuler des projets de société et de les soumettre au débat public. Cette responsabilité constitue en quelque sorte la contrepartie de l’éducation qu’ils ont reçue.
Québec: une vision d’avenir qu’il presse de formuler (6 octobre 2002)
Au moment où le gouvernement du Québec est sur le point de rendre public un nouveau modèle d’organisation économique pour la région de la Capitale-nationale, il me semble que la ville de Québec a grandement besoin d’une vision plus claire de son développement. Un projet concret et rassembleur. Comme acteur potentiel de ce développement, j’en aurais personnellement besoin en tout cas…
Faire de Québec une cité éducative: et comment! (22 mars 2003)
…il existe actuellement à Québec une réelle opportunité de formuler, à court terme, un projet de société basé sur l’apprentissage et l’innovation. (…) Pour être le levier de développement socio-économique que nous souhaitons, le projet de faire de Québec une cité éducative doit être plus qu’un slogan ou qu’une marque de commerce. Il devra s’incarner rapidement par la réalisation d’initiatives précises, ancrées dans la réalité du milieu.
Le raisonnement derrière l’idée d’une cité éducative (2 octobre 2004)
… je consigne ici les éléments essentiels du raisonnement qui décrit mon engagement dans ce projet de faire de Québec une cité éducative.
De l’économie du savoir à l’économie de l’apprentissage (2004)
…je crois profondément qu’à l’instar de centaines de villes qui réfléchissent actuellement aux moyens dont nous disposons pour revoir les rapports traditionnels entre la ville et l’éducation, il faut adopter l’idée que nous vivons dans une « économie de l’apprentissage » plutôt que dans une « économie du savoir » et nous laisser inspirer par une conception de la ville comme une « cité éducative ».
Essai sur la cyberpédagogie (2 octobre 2002)
…je suis à la recherche d’une école dont les principaux acteurs connaissent suffisamment les nouvelles technologies pour comprendre que les enjeux éducatifs actuels sont d’abord et avant tout culturels et que la cyberpédagogie n’a rien à voir avec la maîtrise d’un ensemble particulier de logiciels. Je cherche une école qui prendra les moyens nécessaires pour habiliter de petits êtres humains à se côtoyer de façon libre et solidaire […] Et si elle n’existe pas cette école, eh bien, il faudra l’inventer !
Façonner sa vision du monde avec les TIC (10 décembre 2003)
Ce n’est pas par élitisme qu’il faut insister sur l’importance des technologies à l’école, c’est par humanisme. Parce que nous savons dorénavant que ces nouvelles technologies offrent aux élèves de nouveaux moyens d’aller à la rencontre de l’autre, d’apprendre à travailler en communauté, de multiplier les occasions de partager de l’information et de créer ensemble. […] Façonner sa vision du monde, c’est beaucoup plus qu’interpréter le monde tel qu’il est, c’est aussi acquérir sur lui un pouvoir d’action, et pour cela être capable de l’imaginer autrement.