Il y a quelques jours je concluais ainsi une réflexion au sujet de modifications apportées au calendrier scolaire d’une école de l’Ontario:
« Je me demande si des écoles québécoises ont fait semblable réflexion. Je m’interroge aussi sur ce que ça implique d’un point de vue logistique. »
Les suggestions de lectures et les commentaires se sont enchaînés à la suite de mon texte… jusqu’à celui de Mario, un peu plus tôt cet après-midi.
« …je crois que ton voeux d’une réflexion sur le calendrier actuel est une utopie qui ne mérite pas toute l’énergie à y perdre […] tu sais que j’aime tes idées de grandeur qui frôlent souvent l’impossible [mais] oublies celle-ci cependant, elle n’apportera rien à la qualité des apprentissages au Québec […] c’est une idée peu rassembleuse qui ne peut que diviser au grand dam des jeunes! »
Bien que la position soit tranchée, je m’y rallie sans peine. Il faut toutefois préciser que je n’avais pas vraiment eu le temps d’en faire un projet de ces modifications au calendrier scolaire. Mario a un peu présumé… J’avais tout juste soulevé quelques interrogations, pour réfléchir à haute voix!
Cela dit, ce n’est certainement pas parce que ce serait trop difficile à réaliser que je vais, au moins provisoirement, me désintéresser de l’idée. Et tant mieux si des milieux désirent tenter quelques expériences pour éclairer notre chemin.
Non, ce n’est pas pour cette raison que je vais tourner la page sur cette réflexion, du moins pour le moment. C’est plutôt, pour reprendre les mots de Mario, parce qu’il y a « bien d’autres sujets à discuter entre représentants du monde scolaire et du milieu socio-économique ».
Fausse piste.
Retour à la cité éducative.
Bonjour!
Je tombe par hasard sur votre discussion et ça m’intéresse! J’espère que je ne suis pas en retard!
Je suis d’accord avec Clément. D’ailleurs, je vous encourage à ne pas baisser les bras. En effet, je ne crois pas que ce soit une utopie. De tels changements se sont faits un peu partout au monde. Je ne dis pas que ce soit facile, cependant. Mais, Mario, je place ce changement dans l’ensemble des changements organisationnels (horaire, formation de groupes d’élèves, responsabilité d’élèves,…) que l’on fait, dans cette réforme, afin d’améliorer les conditions d’apprentissage. Pour moi, c’est un autre exemple de la souplesse qui peut être donnée aux milieux pour que ceux-ci s’organisent selon leurs cultures et fassent une école où les enfants apprendront mieux.
Juste un outil de plus, juste un peu plus de souplesse pour ceux qui le souhaitent. Et la loi, qui s’est aussi assouplie, permet maintenant de changer des choses. Alors???