Encore d’excellentes pistes de réflexion, par Bruno Devauchelle:
« C’est à une nouvelle vision du monde scolaire que ces constats nous amènent. Cette nouvelle vision repose sur l’idée que l’appropriation d’un monde par les jeunes est un des éléments clés de l’apprentissage et non pas l’inverse. […] L’exemple de l’appropriation sociale des TIC, pendant que l’école se pose la question de sa place par rapport à ce phénomène, montre qu’il ne suffira pas de cours d’informatique ou de sensibilisation dans les disciplines pour développer cette vision renouvelée que l’école, selon moi devrait porter. Il est temps d’inventer un « vivre avec » qui permette de dépasser cette approche de la seule méfiance […] Or pour l’instant […] on ne cherche pas un sens collectif à l’action dans ce domaine. On attend peut-être trop du ministère, des dirigeants, alors que c’est au plus près du quotidien que doivent pouvoir se penser ces [nouveaux] « projets éducatifs ».
Je me permet de réflféchir tout haut sur la dernière phrase:
« On attend peut-être trop du ministère, des dirigeants, alors que c’est au plus près du quotidien que doivent pouvoir se penser ces [nouveaux] « projets éducatifs ». »
Je me pose souvent la question, mais à qui donc, revient le leadership de tout cela? N’est-il pas plus facile d’exercer un certain leadership lorsque l’on en a les moyens?