Journée sportive. Hockey. Mini-basket. Une pratique. Deux matchs.
J’observe.
Des caméras vidéos. Des appareils photos. Des téléphones. Des iPhones. Des photos. Beaucoup de photos! Souvent.
Mais pas tout le temps. Et pas au hasard. C’est intriguant.
Tous les appareils semblent se lever en même temps, comme si les bras qui les portaient étaient guidés par une même intention.
C’est comme si les moments forts étaient encore plus excitants vus dans un écran — cadrés. Encadrés. Comme à la télé.
Clic. En mémoire — celle de l’appareil. Pour les souvenirs ça reste à voir.
Ça m’intrigue.
Ça m’intrigue parce que sont les autres moments qui m’intéressent le plus — ceux qui préparent ces moments-clics. Les moments de préparation, les chutes, les complicités, les oups et les tapes dans le dos qui disent la prochaine fois ça va aller mieux.
Ce que j’aime voir dans la petite télé, c’est ce qu’on ne voit pas assez dans la grande télé.
«Tous les appareils semblent se lever en même temps, comme si les bras qui les portaient étaient guidés par une même intention» : arrêter le temps.
@Jean Trudeau: Une vaine intention, s’il en est une…