J’y ai fait mon voyage le plus inspirant cette année.
J’y ai fait rien de moins qu’un voyage dans le temps — non dans le passé, mais dans l’avenir.
Presque tout y a l’air tout droit sorti du passé — quasiment sépia — mais les projets que j’y ai vus préfigurent l’avenir — ils sont à la fois simples et puissants; lumineux, inspirants. Ils forcent l’admiration tant ils sont réalisés avec les moyens du bord.
Alors que notre métropole semble depuis longtemps engluée quelque part entre son passé et son avenir (c’est parfois même vraie pour notre capitale) cette ville semble carrément échapper à l’aujourd’hui. J’ai y vu le futur dans un écrin vieilli.
Je suis reparti avec l’impression d’avoir rencontré, à travers les Rouynorandiens, une partie inconnue de moi-même; une partie méconnue de nous-mêmes — quelque chose dont j’aurais aimé qu’on me parle ailleurs que dans les livres d’histoire. J’en suis revenu convaincu d’avoir fait une rencontre importante — déterminante.
Je retournerai très certainement au Cabaret de la dernière chance.