Vacances. Presque.
Le plaisir d’aller sans destination. De se laisser surprendre par les ruelles. D’accepter les invitations imprévues. De flâner.
Il y a partout des surprises quand on s’ouvre les yeux et l’esprit pour les accueillir. C’est plus facile pendant les vacances, mais ça devrait rester un exercice quotidien.
Comme cette ruelle de Québec aux allures new yorkaises où je me suis perdu la semaine dernière.
Comme ce jeune étudiant qui lit L’étranger assis au milieu d’un groupe d’immigrants volubiles dans l’autobus ce matin.
Comme ce qui m’attend, peut-être, au prochain coin de rue, derrière cet arbre, à la quarante-troisième page du livre, au fond de la tasse de thé ou en croquant ce dernier biscuit.
Les vacances c’est le pays des merveilles.