Il y a des lundis où tu ouvres le journal et tu constates qu’il y a une photo de toi dans le journal. Tu t’en réjouis parce que tu es candidat à une élection et que c’est important que les gens te voient — te reconnaissent. Et même si c’est une très mauvaise photo, ben, tu te dis que c’est mieux que rien.
Il y a des mardis où tu ouvres le journal et tu vois une superbe photo de ton adversaire dans le journal et tu te dis, ben coudonc. Ça fait partie d’la game.
Il y a des vendredi où tu écoutes la radio et l’animateur déplore que quelqu’un aurait beau avoir les meilleures idées du monde et les plus grandes compétences de leader, pour se présenter en politique aujourd’hui il faut d’abord et avant tout être un visage, mieux, une vedette.
Et il y a des lundis, trois jours plus tard, où le même animateur commente ta candidature sans sans aucune recherche préalable en se moquant du fait qu’il ne te connaît pas… que t’es un gars qui n’est connu que par son père et sa mère… pis tu te dis que c’est un drôle de raisonnement, mais que la radio c’est aussi du spectacle, et que ça fait partie de la game.
Ça fait partie de la game. C’est sûr. Je ne découvre rien de ça aujourd’hui et je me suis engagé en politique en toute connaissance de cause.
En toute connaissance de cause — et justement pour essayer de changer ça. Cette manière d’aborder la politique.
Ce qui fait qu’on parle aujourd’hui de « faire de la politique » au lieu de « s’engager en politique ».
S’engager, par conviction, pour faire preuve de leadership dans sa communauté — comme je l’ai fait toujours fait:
Qui suis-je? Mon parcours | Blogue personnel de Clément Laberge
Bonjour Clément,
La confiance en une personne se bâtit avec le temps. Dans Jean-Talon, les gens te reconnaissent comme quelqu’un de dédié et qui a la patience d’attendre le bon moment.
Tu es là pour rester et les gens le comprendront et t’appuieront.