Du panier d’oranges, j’emprunte la sphère colorée.
Et je passe à cette photographie d’une oeuvre de Romuald Hazoumè.
Notre parcours dans l’exposition du Musée de la Fondation Louis Vuitton nous avait permis d’apprécier d’autres oeuvres de cet artiste qui utilise fréquemment des bidons d’essence pour fabriquer des masques.
«[les bidons d’essence], cet ustensile au centre de tous les échanges et les trafics des métropoles africaines…», disait une note.
Regroupés sous la forme d’une mappemonde de plus de 2 mètres de diamètre, les masques forment ici une portait saisissant d’une planète devenue dépendante du pétrole.
* * *
Quel autre concept, ou quelle réalité, est-ce qu’on pourrait résumer ainsi, par une habile accumulation d’un seul objet? De quel objet?
Et si je devais résumer la dernière semaine par un seul objet, quel serait-il? La dernière année?
La prochaine année? En cinq objets? Et pourquoi?
Ça fait beaucoup de questions tout ça…
Mais alors, c’est quoi l’objet qui incarnerait le mieux une question?
De quoi pourrait bien avoir l’air une accumulation de questions?
C’est quoi, au fond, l’essence d’une question?
Question bidon?
Peut-être.
Qu’importe, si on s’amuse!
Une réflexion sur “Bidon”