L’aube

À 4h40, les yeux encore à demi fermés, ouvrir la porte avant pour aller chercher les journaux.

Whoa! — la lumière rosée, l’air frais, le chant des oiseaux enchantés qui se répondent d’un arbre à l’autre. Une sortie dans l’espace!

La scène est impossible à photographier avec le iPhone. L’intelligence du téléphone tente de corriger les couleurs transformées par l’heure du jour pour les ramener à la normale (si plus de monde se levait aussi tôt probablement qu’il aurait été dompté à ne pas le faire à pareille heure).

Plutôt ouvrir les yeux. Respirer. Écouter.

Le silence de la banlieue, le bruit de la ville au loin. La journée comme une promesse.

Les feuilles de vigne qui se découpent sur un début de ciel bleu.

Je n’aurais pas dû m’asseoir sur cette chaise. Me voilà les fesses mouillées par la rosée.

Avec un pyjama imperméable tout aurait été parfait!

2 réflexions sur “L’aube

  1. Au moins une fois par semaine, depuis de nombreuses années, pour prendre le train de 5h52, à Sainte-Foy, vers Montréal.

    L’été c’est agréable.
    L’hiver c’est pénible.

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