Le primaire devrait ressembler à un camp de vacances perpétuel, avec plus de plein air, de contacts avec les choses essentielles et tangibles. Pour faciliter ce type d’enseignement, le calendrier scolaire pourrait être inversé: les grandes vacances l’hiver, quand les déplacements sont plus difficiles et que, comme la nature, on se mettrait en latence. Le printemps, l’été et l’automne ont des journées plus longues et des températures qui rendent l’enseignement en plein air réaliste.
Il faut oser brasser nos façons de faire, c’est ça une révolution!
Je dis cela en demeurant consciente que le changement ne se fait pas du jour au lendemain. (…)
J’ai confiance dans les générations futures, je suis du côté de l’espoir.
Élisabeth Cardin, Stoppons l’effritement de notre relation au territoire, dans Caribou.
Cher Clément,
Si cette pandémie nous apprend quelque chose (et beaucoup de choses par ailleurs), c’est bien l’importance de nourrir notre relation au territoire, été comme hiver – d’ailleurs quand à moi. Avoir accès à une nature de proximité apparaît maintenant comme un privilège et, malheureusement, pour certains elle est plutôt un luxe. J’ai bien aimé ton papier. Il m’a fait penser à un essai original du sociologue Bernard Arcand, que tu as peut-être déjà eu entre les mains. https://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/abolissons-hiver-853.html
À bientôt,
Isabelle
Merci Isabelle! Je me souviens d’avoie entendu parler de cet essai de Bernard Arcand, mais je ne suis pas certain de l’avoir lu. Je viens de me le procurer en version numérique. Lecture de prochains jours, on en reparle!
Vous n’êtes pas le seul à penser ainsi:
https://proposcongrusetincongrus.blogspot.com/2021/02/abolir-lhiver.html