La logique des lieux

Des amis ont attiré mon attention sur deux projets fascinants ce matin.

Le premier projet, découvert dans Sentiers, est une exploration de l’aménagement urbain de l’Italie à partir de l’intelligence artificielle.

Les chercheurs ont entraîné des algorithmes pour apprendre des paysages italiens à partir de deux millions de photos. L’application qui en découle permet de construire des paysages fictifs inspirés par l’aménagement et l’esthétique de l’Italie. C’est fascinant!

L’idée d’entraîner des applications à partir de sous-ensembles de données délibérément spécifiques (ici, des paysages italiens) me semble très intéressante pour mettre en valeur des caractéristiques peut-être méconnues ou mal comprises au sein de ce sous-ensemble. On pourrait faire la même chose avec des contenus culturels — des livres, ou de la musique, par exemple.

Le deuxième projet, signalé par René, est une analyse de l’orientation des rues dans les grandes villes du monde. La représentation graphique des résultats, à elle seule, mérite qu’on s’y attarde:

De voir, en un clin d’œil l’orientation générales des rues, mais aussi la diversité — voire le fouillis! — des rues, est fascinant.

Ça me fait aussi réaliser que parmi les villes que j’ai visitées, ce ne sont certainement pas les plus cartésiennes qui m’ont laissé les meilleurs souvenirs.

Probablement normal puisque nous sommes des touristes qui marchent. En voiture, probablement que ç’aurait été tout autrement.

Villes cartésiennes, villes de voitures? Villes éparpillées, ville de marcheurs?

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