
Ce texte fait partie de la série Les images qui restent…
Parmi les photos des trois dernières années, je retrouve aussi plusieurs traces de séances de bricolage. Elles sont malheureusement plus rares en 2022.
La plupart des bricolages ont terminé leur route dans le bac de recyclage ou à la poubelle.
Ils ont été fait juste pour le plaisir de bricoler — pour penser à autre chose, pour voir les choses autrement, pour activer d’autres régions du cerveau, pour sortir de ma zone de confort. Et pour lâcher mon fou.
Aussitôt complété, direction poubelle pour cet ensemble de rouleaux de papier de toilettes pandémique (18 avril 2020). La photo est tout ce qu’il en reste. Souvenir d’une période très étrange où il valait sans doute mieux en rire…
Quelques autres survivent un peu plus longtemps. Pas nécessairement parce qu’ils sont plus « réussis ». Surtout par toutes sortes de hasards ou grâce à des complicités imprévues.
Le collage « courage » (14 janvier 2021), par exemple, qui s’est trouvé accroché sur le mur du salon, simplement parce que sa route a croisé un vieux cadre vide au bon moment. Plus important que d’autres? Pas du tout — juste un survivant.
Il y a aussi ce sac de papier recouvert de dessins farfelus — peint un après-midi d’été pour me vider l’esprit (12 juillet 2022)… qui s’est mérité une place sur un mur de l’hôtel de ville grâce à la complicité d’une collègue. Je pense que ça lui procure le statut d’oeuvre burlesque à quatre mains — malgré ce qu’indique la notice humoristique! (21 juillet 2022)
Il y a finalement quelques photos des processus de création — de la couleur, des pinceaux, des doigts sales.
Avec le recul, je pense que ces photos ont surtout pour objectif de me rappeler le plaisir et le bien-être que ces moments me procurent.




Ça a l’air drôle travailler à l’hôtel de ville! Belle notice! ;)