
Ce texte fait partie de la série Les images qui restent…
J’ai ressenti un grand bien-être en retrouvant aussi plusieurs photos qui témoignent de courts moments d’écriture. Des moments assez spéciaux pour que je sente spontanément qu’il fallait en conserver une trace — pour m’en rappeler… et m’inciter à les multiplier.
Ce sont généralement des moments où j’aurais dû être en train de faire autre chose… mais que j’ai décidé de réclamer au quotidien. Des moments à contre-temps, pour casser le rythme.
Arrêt pour un café à la boulangerie en fin d’avant-midi le samedi — moment qui est progressivement devenu un rituel.
Très rare arrêt pour un drink dans un resto du Vieux-Port, question de faire le point au terme d’une journée particulièrement exigeante.
Pause dans le divan de la maison, dos à la fenêtre et au soleil de fin d’après-midi.
Samedi après-midi lecture et écriture d’un bilan de la semaine, dans le vieux fauteuil du chalet.
Rare dîner seul dans la cour d’un café près de l’Hôtel de ville, parce que si je ne le fais pas un vendredi au milieu de l’été, quand est-ce que je le ferai?
Court moment de recueillement avant d’ouvrir le cahier de note #1, à ma première journée dans le bureau du directeur de cabinet.
J’espère pouvoir multiplier ces courts moments d’écriture dans la prochaine année.





