Un extrait (oublié) de la page 186 du Rapport Faure (UNESCO, 1972) dont la version française numérisée est ici.
« Nous voici portés bien au-delà d’un simple changement systémique, si radical soit-il. Ce sont les termes mêmes du rapport entre société et éducation qui changent de nature. Une configuration sociétale qui ferait cette place à l’éducation, qui la situerait à ce rang, mériterait un nom bien à soi: cité éducative. Son avènement ne pourrait se concevoir qu’au terme d’un processus de compénétration intime de l’éducation et du tissu social, politique et économique, dans les cellules familiales, dans la vie civique. Il implique que puissent être mis en toutes circonstances à la libre disposition de chaque citoyen les moyens de s’instruire, de se former, de se cultiver à sa propre convenance, de telle sorte qu’il se trouve par rapport à sa propre éducation dans une position fondamentalement différente, la responsabilité se substituant à l’obligation. »