M’accrocher sur un arbre, à mi-chemin entre le sol et le ciel, pour me faire chauffer la couenne au soleil. Pour résister au cynisme, envers et contre tout.
C’est à cette photo que Guy (encore lui!) m’a envoyée hier que j’ai pensé en lisant les journaux de ce matin. Les bilans de l’année sont au mieux ternes, au pire déprimants. Même le rire n’est plus un refuge. Il faut chercher ailleurs. Résister.
Résister, plus que s’indigner, d’ailleurs.
L’indignation c’est dans l’instant. C’est un cri du coeur. Ça fait la une.
La résistance, c’est dans la durée. C’est une façon d’être. C’est moins médiagénique.
Si 2011 a été l’année des indignés, alors je souhaite que 2012 soit celle des résistants.
Et laquelle sera celle des enthousiastes, des passionnés et des optimistes? 2013?
Je ne pense pas que c’est contradictoire d’être résistant et « enthousiaste, passionné et optimiste »… c’est peut-être même des attitudes associées…