Galons

C’était un matin d’hiver, au départ de Québec.

Je lisais. Le Devoir, proablement.

J’ai levé les yeux peu après le décollage. Page A6, juste après l’éditorial.

Merde! 

Quatre galons dorés sur l’épaule devant moi. C’est le commandant.

Devant moi. Au fond de l’appareil.

J’ai pensé en informer la chef de cabine — un galon, argent, sur la manche.

Je n’ai pas osé. Pas voulu l’inquiéter.

Tout s’est bien passé.

On s’est posé sans encombre à Montréal.

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