Au coin de la rue. Au pied de la poubelle. Mais ce ne pouvait pas être un hasard. Ce devait être une mise en scène.
Une scène de crime? Une scène de ménage? Une scène de théâtre?
J’ai pensé à Frédéric Dubois. Aux Fonds de tiroirs.
Vive impression que rien n’avait été laissé au hasard: cette tête de mannequin, cette perruque, ces supports, cette bouteille (pleine, de quoi?), cet aérosol, cette brosse, cette banane. Et le reste. Une scène: assurément.
Il y avait là un message — quelque chose qui nous échappait, mais qui nous atteignait quand même.
L’impression de quelque chose de dramatique.
La vie. La ville. Trop vite.
hic et nunc
dans les écoles de coiffure, ça s’appelle une « tête malléable »
voir http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article636
je me demande bien, d’ailleurs, si celles qui se vendent au Qc ou aux US sont sur d’autres archétypes de visage que celles utilisées en France
ça vaudrait d’être éclairci
Paris les poubelles, Paris la misère, ceux qui fouillent, récupèrent, parce qu’ils n’ont rien que la crasse des autres pour tenir…
J’aime particulièrement celle-là. Les photos, elle sont en accord parfait avec les textes.