C’était à Paris, au café en face du Salon du livre, début mars.
L’homme de la table voisine transcrivait une entrevue à partir d’un vieux walkman à cassette. Play, Stop, Rewind. Play, Stop… Le texte se déroulait devant nous, jusqu’à envahir progressivement notre table.
Expresso. Grand crème. Thé. 20 minutes pour faire le point avant de repartir chacun de notre côté pour nos rendez-vous de l’après-midi.
C’est un peu à l’image de tout le mois de mars qui vient de se terminer. Un rythme fou. Trop à faire en trop peu de temps. Mais je suis très fier de ce qui a été accompli. Famille, boulot, politique… mes priorités sont bonnes, je crois — l’efficacité est au rendez-vous… et les résultats aussi. C’est stimulant.
C’est seulement le temps pour écrire qui m’a manqué. Pour la première fois depuis un an, j’ai passé plus d’une journée — presque tout le mois en fait! — sans écrire au moins quelques mots dans DayOne — c’est à dire sans prendre le temps de me demander ce qu’il y avait à retenir de la journée, comment cette journée me permettait d’avancer dans mes projets et de construire l’avenir.
Pas que je n’ai pas pris le temps d’y penser. Au contraire! Ça a même été, plus que jamais, une réflexion de tous les instants… mais sans laisser de traces écrites, c’est un peu périlleux comme réflexion. Il faut faire mieux — me remettre à écrire.
Ça fera un an demain que ma première campagne électorale comme candidat du Parti Québécois dans Jean-Talon se terminait. Pas avec le résultat souhaité, bien entendu… mais il y aura d’autres occasions… et la prochaine approche même déjà à très grands pas.
Je serai prêt.