Les journaux vont rester sur le coin de la table ce matin. Pas envie de les lire. La télévision va aussi rester fermée.
Et je vais probablement fermer les réseaux sociaux pour quelques heures. Overdose d’instantanéité.
Trop convaincu que cela fait partie du plan des barbares de nous synchroniser, tous, par la peur, à partir des mêmes images, des mêmes témoignages, vus, entendus, encore et encore, qui deviendront des codes à partir desquels nous réagirons à l’unisson. Je refuse d’être ainsi reprogrammé.
Grand besoin de me déconnecter un peu de la matrice — pour donner sa chance à l’humanisme.
Très grosse accolade et voeux de courage à mes amis Français, mais pas que. On va en avoir besoin ici aussi de courage.
Et bienvenue aux réfugiés syriens. On comprend mieux que jamais l’horreur que vous fuyez.