Plusieurs amis m’ont écrit, presque tous en même temps, un peu après huit heures ce matin.
Kim Thúy venait de mentionner mon nom à la radio au cours d’une entrevue, à l’occasion de la publication de son nouveau roman.
Vi | Kim Thúy | Libre Expression | 2016 | 144 pages
L’ineffable Kim. Toujours enjouée, tellement généreuse — avec qui j’ai eu la chance de pouvoir tisser quelques liens, grâce à je ne sais trop quels hasards de la vie. J’évoque le hasard; ce sont peut-être des coïncidences; ou je ne sais quel autre phénomène étrange, qu’elle a le don de magnifier. Avec elle, aucun instant n’est banal, même pas un simple échange par Facebook, en fin de soirée, quand l’auteure se pose une question pour son prochain livre.
C’est ce qui est arrivé il y a quelques mois. Et c’est ce que Kim a raconté à Claude Bernatchez dans cette courte entrevue (entre 5:40 et 7:50 — mais il faut l’écouter en entier!).
Rencontre avec Kim Thúy | Première heure | 6 avril 2016
J’ai été particulièrement touché par le passage de l’entrevue au cours duquel Kim explique de quelle façon elle apprivoise les mots, en en faisant parfois littéralement le tour, dans un espace imaginaire, avant de les choisir et les intégrer à ses phrases. L’influence de son fils autiste aussi dans son rapport au langage. Touchant et inspirant.
Kim, c’est le triomphe du merveilleux sur le banal. Toujours.
Merci Kim.
Mise à jour: Kim a également fait référence à ma contribution à la télévision, à l’émission Entrée principale, le 12 avril 2016.