En marge du Web à Québec, j’ai pris un peu de temps pour lire quelques articles que j’avais mis de côté.
J’ai été particulièrement fasciné par la lecture du texte que Morten Just a publié sur Medium le 28 mars.
I doomed mankind with a free text editor
Morten Just raconte les réactions qu’il a reçues après avoir distribué une application de traitement de texte dont la principale fonctionnalité est de contraindre les auteurs à n’utiliser que les 1000 mots les plus fréquents de la langue anglaise.
Partant d’une intention de forcer une écriture simple, compréhensible par le plus grand nombre, il s’est fait reprocher de susciter, voire stimuler la médiocrité.
Il faut voir les quelques exemples du fonctionnement de l’application pour bien saisir l’impact de la proposition de Morten Just. Les gens qui écrivent auront probablement, comme moi, quelques sueurs froides à l’idée d’utiliser ce logiciel.
Inévitablement, les échanges autour du projet ont dérivé vers le phénomène Donald Trump… qui, croyez-le ou non, n’utilise dans ses discours que moins de 300 des mots les plus fréquents. Le programmeur a même décidé d’ajouter un « Trump mode » à son application pour réduire le vocabulaire autorisé à 100 mots. Sueurs, sueurs…
Que penser de tout ça? Je ne sais pas trop… mais j’ai du mal à condamner l’expérience sans nuances.
Qu’en pensez-vous?
Par ailleurs, il y aurait des programmeurs pour tenter la même chose avec les 1000 mots les plus fréquents de la langue française? Question qu’on expérimente à notre tour?
Une réflexion sur “1000 mots”