Une semaine de repos. Dormir, manger, lire, se baigner, dormir. En famille. Ça fait du bien. Beaucoup de bien. Et ça continue, avec les amis, autour de bons repas. La belle vie.
Quelques réflexions en arrière-plan, mais pas trop invasives. Mon regard et mes pensées sont guidés par les reflets du soleil sur les fleurs à travers les feuilles. Au rythme du vent.
Ça me rappelle aussi que c’est en prenant le temps de regarder virevolter les papillons qu’on arrive parfois à mieux comprendre le monde qui nous entoure.
Dans un monde continuellement en guerre pour notre attention et nos peurs (des élucubrations de Trump — dont les médias sont souvent des complices intéressés — aux attentats terroristes en passant par les jeux de coulisse des nombreux lobbys), prendre le temps de détourner les yeux de la matrice, c’est poser un geste de liberté.
L’effet papillon, pour éviter de succomber à la frénésie.
Sans aucun doute le plus précieux des souvenirs de vacances.
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Lu: Je suis Pilgrim, de Terry Hayes. Un excellent polar. J’ai adoré.
Écouté (à répétition!): Antonio, un projet instrumental de David Brunet. Trois albums [1, 2, 3] jazzés, déjantés, qui m’ont transporté dans l’univers musical de Michel Cusson (particulièrement avec Bunker le cirque) et de plusieurs des films de Tarantino. Je ne m’en lasse pas.