L’actualité publie aujourd’hui un texte de Gabriel Nadeau-Dubois intitulé Le blocage québécois.
C’est un texte dont la lecture me semble absolument essentielle pour mieux comprendre la dynamique politique québécoise actuelle (et même plus largement). Pour s’y engager plus efficacement, aussi (même sans être d’accord avec lui sur tout).
L’extrait clé, de mon point de vue, est celui-ci:
«Nous avons depuis de nombreuses années les mêmes discussions, nous ressassons les mêmes arguments. Plus généralement, c’est notre manière de parler de la politique elle-même qui est brisée. (…) C’est sans doute pour cette raison qu’autant de citoyens, particulièrement les plus jeunes, se désintéressent de la chose publique.»
Je partage tout à fait sa conviction qu’il est nécessaire (et urgent) de trouver de nouvelles manières de parler (et de faire) de la politique. C’est même au coeur d’un projet qui me trottait dans la tête depuis quelques semaines et dont je pense maintenant accélérer la réalisation.
Parce que je suis, moi aussi, animé par la conviction que Gabriel Nadeau-Dubois exprime dans sa conclusion:
«…je sens que nous avons la possibilité et surtout le devoir de nous remettre en marche. Nous sommes un peuple de défricheurs, capable d’ouvrir de nouveaux sentiers. Comme beaucoup de mes concitoyens, j’ai envie de contribuer à cet effort. Mais je sais que pour accomplir ce que nous n’avons jamais accompli, il nous faudra faire ce que nous n’avons jamais fait.»
Je ne suis pas prêt à en dire beaucoup plus aujourd’hui sur ce projet, mais ça ne devrait pas tarder. Ce texte de L’actualité est une très bonne motivation…