La politique devrait être plus positive

J’ai lu ce matin ce texte de l’école de gestion du MIT:

Don’t Get Caught in a Cycle of Correcting Employee Weakness — Instead, temper the influence of time and fear to enter the flow…

J’y retrouve beaucoup de choses auxquelles je crois profondément, mais j’y vois aussi la description d’un des grands malheurs qui frappent la politique québécoise depuis plusieurs années.

On se concentre trop sur ce qui va mal.

On ne prend pas assez le temps de dire ce qui va bien — ce sur quoi on peut construire, ce qui est inspirant dans nos réalisations collectives des dernières années. Ce n’est motivant pour personne, alors on se désintéresse de la politique, ou on s’y intéresse comme à une bataille de ruelle.

On n’a pourtant pas tout mal… même que globalement ça va bien au Québec! En mettant un peu les choses en perspective je pense qu’on peut même dire que ça va de mieux en mieux.

Tout n’est pas parfait, bien sûr — loin de là! — mais il me semble qu’on a posé depuis soixante ans des bases solides pour bâtir le Québec.

Mais justement, quelles sont-elles ces bases du point de vue des politiciens qui sollicitent notre appui? On ne l’entend pas assez souvent.

Qu’est-ce qui devrait nous donner confiance dans l’avenir? Et nous donner envie de se retrousser les manches pour relever les nombreux défis auxquels on fait face? Et de croire qu’on peut réussir dans l’avenir?

«To be a positive leader, Mühlfeit said, a manager first must understand themselves and their own strengths, then harness that insight to be able to identify and cultivate other people’s talents. Doing so can allow synergies to form more easily between colleagues, drawing on each other’s strengths while supporting their weaknesses.»

L’expérience de Jan Mühlfeit chez Microsoft nous rappelle avec raison qu’on réussit rarement à susciter l’adhésion et à motiver une équipe pour réaliser de grands objectifs en adoptant un discours négatif.

Une élection, ce ne devrait pas seulement être l’occasion de choisir un gouvernement, ça devrait aussi être un exercice positif, dont tout le monde pourrait ressortir plus confiant et plus engagé dans la suite des choses.

Une occasion de faire de la population une équipe prête à travailler ensemble pendant quatre ans sous la direction d’un.e coach qui a un plan de match et qui a su nous convaincre que c’est possible de réussir. Ensemble.

Il n’est peut-être pas trop tard… je reste optimiste!

Photo: une oeuvre de Raoul Hausman, vue au Centre Pompidou, à Paris, à l’été 2017.

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