Paysage

Photo prise le 23 octobre.

Ce texte fait partie de la série Mon calendrier de l’Avent 2018.

Être travailleur autonome, c’est aussi avoir la chance de passer pas mal de temps à la maison — et de pouvoir varier facilement ses espaces de travail.

Au cours de l’année, j’ai travaillé à mon bureau, à la table de la cuisine et quelques fois dans la cour arrière, mais mon lieu de prédilection est sans contredit cet espace dans le salon.

Confortablement assis, le iPad appuyé sur le large accoudoir du sofa, parfois les pieds posés sur la petite table, souvent au rythme de quelques airs de jazz, mais surtout, surtout, chaque fois avec ce magnifique point de vue.

Hiver, printemps, été, automne, sous le soleil ou sous la pluie, c’est toujours beau et inspirant.

Quand je suis assis là, j’essaie de prendre le temps de relever les yeux entre chaque courriel, question de rester connecté avec la nature — je pense que ça aide à bien travailler.

C’est le bouleau qui m’accompagne au boulot…

J’ai parfois même la chance de voir un de nos trois jeunes adultes s’ajouter au paysage le temps de réviser un examen, de lire un peu ou de regarder un film ou une série télé.

La belle vie.


Extrait de mon journal du 23 octobre:

«Beau soleil, aujourd’hui, mais il fait très froid. Assis dans le salon, je constate que c’est la journée que le bouleau a choisi pour se défaire de ses feuilles. Chaque seconde une ou deux feuilles se détachent et tombent lentement au sol. On pourrait croire qu’elles attendent chacune leur tour. C’est hypnotisant, zen, et très beau.»

2 réflexions sur “Paysage

  1. Pas que les feuilles qui soient zen: photo et texte aussi! Tu me fais réaliser qu’en ville je travaillais face à un mur… alors que maintenant, j’ai une fenêtre qui donne sur un des potagers, sur la montagne derrière et le bois à côté. Et je retiens ta belle idée de lever l’oeil entre chaque courriel! Je vais m’observer, voir si je le fais au moins autant! (Je crois que oui: je–HA! à l’instant, un écureuil roux gambadant sur la neige a attiré mon oeil et justement j’allais écrire que souvent, un oiseau ou un petit animal, une feuille ou un flocon, le moindre mouvement attire mon attention. J’essaie de regarder loin aussi, vers le ciel, les étoiles, les cimes, question de conjurer notre époque qui se regarde aller au lieu de réaliser comme elle est minuscule et insignifiante dans l’univers… bon, t’es contagieux! hihihi)

  2. Pas que les feuilles qui soient zen: photo et texte aussi! Tu me fais réaliser qu’en ville je travaillais face à un mur… alors que maintenant, j’ai une fenêtre qui donne sur un des potagers, sur la montagne derrière et le bois à côté. Et je retiens ta belle idée de lever l’oeil entre chaque courriel! Je vais m’observer, voir si je le fais au moins autant! (Je crois que oui: je–HA! à l’instant, un écureuil roux gambadant sur la neige a attiré mon oeil et justement j’allais écrire que souvent, un oiseau ou un petit animal, une feuille ou un flocon, le moindre mouvement attire mon attention. J’essaie de regarder loin aussi, vers le ciel, les étoiles, les cimes, question de conjurer notre époque qui se regarde aller au lieu de réaliser comme elle est minuscule et insignifiante dans l’univers… bon, t’es contagieux! hihihi)

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