Photo prise le 22 août.
Ce texte fait partie de la série Mon calendrier de l’Avent 2018.
On a refait la cuisine de la maison de fond en comble cette année. On y trouve maintenant ce vaste îlot, autour duquel la vie de la famille s’est réorganisée, rien de moins!
C’est devenu le lieu de rencontre par excellence, à toute heure du jour.
Parfois quelqu’un travaille ou fait ses devoirs à un bout en jasant avec celui ou celle qui prépare le repas.
Parfois on y cuisine tous ensemble (y’a-t-il plus grand bonheur?)
C’est aussi là qu’on pose parfois le buffet-repas du vendredi soir que chacun prend à son rythme.
C’est le lieu privilégié pour déposer tout ce qui enchante les sens et l’esprit: bouquet de fleurs, nourriture, vin, livres, petits mots.
S’il fallait résumer l’année 2018 de notre famille en une seule chose ce serait assurément cet îlot… avec, dessus, une focaccia fraîchement sortie du four, un peu d’houmus et quelques olives.
Extrait de mon journal du 22 août:
«Réveillé à 5h30 par le papotage dehors. Capucine et ses ami.e.s ont dormi sous la tente. Déjeuner relaxe, lecture des journaux, puis un peu de travail. (…) J’ai aussi confirmé ma participation comme conférencier à Ciné-psy le 11 octobre. Je pense que je vais bien m’amuser.»
Ahhhhhhhhhh, le rêve! J’ai un ilôt, moi, et avec la cuisine et la salle à manger, il a vendu ma maison dès mon entrée ici, rien de moins.
Sauf que… l’ilôt, énorme, est bien mal aménagé (il est aussi parfaitement non au niveau, ce qui n’est pas grave, évidemment, puisqu’en cuisine on n’a jamais besoin de mesurer de liquides… ahem!). On y a collé (!) une plaque en bois, qui devient le seul espace de travail parce que le reste est couvert de carrés de céramique (tu parles d’une surface pour cuisiner, c’est stuuuuuuuuuuuuuupide! Mon grand comptoir aussi est couvert de tuiles — n’importe quoi!), d’un trou qui accueillait avant un évier mi-nus-cule et ridicule (à un mètre du grand évier double! Personne n’a pu me l’expliquer, cleui-là!) et d’une plaque chauffante défectueuse et débranchée. Ah et il y a dessous un lave-vaisselle défectueux qui sert de rangement à pots Mason vides! Alors j’ai des rêves. Refaire la cuisine? Non, merci, sans façon. Juste enlever le dessus de l’ilôt (à peu près 165 vis — ces gens-là ne cuisinaient pas, mais ils avait une passion pour les vis, c’est… intense!) et le remplacer par une vraie surface (mais pas si énorme qu’elle em-pê-che de sortir le frigo de la cuisine, comme c’est le cas maintenant (!!!), ce qu’on a appris en arrivant). Ça ne coûtera pas une réno de cuisine, loin de là… mais combien on gage que quand on va se lancer, on va avoir mille petits pépins? N’empêche, je suis en train de passer du stade du rêve au stade du projet. Quand je passerai au stade de l’action, tassez-vous, la grosse planche carrelée va sortir! (Bon scuze, on dirait que j’avais besoin d’en parler! hahahaha!)
Hahahahah! J’adore cette spontanéité!