Photo prise le 3 août.
Ce texte fait partie de la série Mon calendrier de l’Avent 2018.
On est allé à New York, mais New York est aussi venu à nous!
The New Yorker est entré dans la maison pour la première fois à la suite de l’élection de Donald Trump. Il fallait encourager les médias indépendants étatsuniens, leur donner les moyens de faire leur travail, plus que jamais essentiel à la démocratie. Alors on s’est abonné.
Toutes les semaines, ou presque, il se présente à notre porte, chaque fois avec ses plus beaux habits. À elle seule, l’illustration de la couverture est presque une raison suffisante pour s’abonner: une illustration de génie par semaine dans sa boîte aux lettres, ce n’est pas rien!
Je consacre à la lecture du magazine à peu près une heure chaque semaine, pour lire trois ou quatre articles et apprécier chacune des illustrations… et (surtout?) les nombreux cartoons toujours plein d’intelligence et d’espièglerie.
Je me souviens qu’il y avait dans ce numéro un texte absolument remarquable sur la nature et l’importance des utopies dans la représentation que les auteurs de science-fiction se sont autrefois faite de notre époque — et sur ce que ça suggère de la conception que nous avons aujourd’hui de l’avenir.
La déplorable actualité politique ne doit pas nous faire oublier le génie de nos voisins du sud. Chaque semaine, The New Yorker est là pour nous le rappeler.
Extrait de mon journal du 3 août:
«…je me suis réveillé ce matin avec l’idée (…) de mettre en place une organisation qui aurait pour objectif d’encourager la participation des citoyens à la démocratie à travers le numérique. (…) Ce pourrait être quelque chose dans l’esprit de Demain (le film) pour donner des exemples, et fournir des moyens d’agir concrètement. (…) En fin de journée j’ai commandé le matériel nécessaire pour faire de la balado: micro, bras téléscopique… Je devrais recevoir ça la semaine prochaine. À suivre.»