
Quelque part en 2018.
Fin de matinée. Je prends un café au petit comptoir devant le magnifique four au bois où les clients viennent commander leur pizza.
Ce matin, la pizzaïolo est une belle jeune femme — probablement 18 ans, tout au plus. Très aimable et très souriante.
La scène est amusante, un vieux couple vient de s’avancer, lentement, difficilement même. Ils sont beaux et complices.
La vieille dame lit le menu à son mari en s’arrêtant parfois pour poser une question à la jeune femme.
Le contraste est frappant: les deux femmes penchées l’une vers l’autre. Au moins soixante ans les séparent, mais elles ont le même regard pétillant.
— Calabrese c’est quoi?
La jeune femme explique doucement… un peu trop doucement.
— Pardon?
La vieille femme s’approche, se penche et tend l’oreille. La jeune femme parle un peu plus fort et simplifie son explication:
— C’est très piquant!
Elle est manifestement convaincue que ce n’est pas un bon choix pour son interlocutrice — mais elle est aussitôt surprise par sa réponse:
— Alors c’est parfait! C’est ce que nous allons prendre! — ravie en regardant son mari, qui confirme d’un grand sourire satisfait.
Il n’y a rien comme une pizza piquante pour rendre heureux!
—
Ce texte est le deuxième d’une série de textes pour lesquels je prévois m’inspirer des notes que je prends quotidiennement depuis maintenant plusieurs années.
C’est aussi le troisième texte de mon défi #100daystooffload.
Bonjour Clément,
C’est toujours un plaisir de lire tes réflexions, mais commet se fait-il que ton Remolino arrive sous la rubrique (ou objet) «Info Venezuela»? Cela, depuis quelques mois.
Salutations cordiales
Jacques
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Bonjour Jacques, dans quel logiciel est-ce que tu constates cela? A mon avis cette erreur de classement se passe plutôt de ton côté (logiciel de courriel? de suivis de blogues?).