
Toute la famille était crevée hier soir. Nous nous sommes couchés très tôt.
Surprise ce matin… à 5h: Ding! C’était un message sur mon téléphone: « Salut! ». C’était capucine, 18 ans — qui avait été la première à se coucher. « À quelle heure tu pars pour ta marche? ».
Eh bien croyez-le ou non, nous sommes partis marchés tous les deux ce matin, dans le froid. Un bonheur!
Nous sommes partis tellement tôt (un peu avant 5h30), que nous n’avons croisé qu’une seule personne, sur la toute fin. Mais nous avons pu voir le fort de la rue de la Cour, le phare de la rue de Dijon, la maison de monsieur Bonsaï, etc. Je me sentais comme un guide touristique! Il faut aussi souligner l’apparition d’un autre fort (que dis-je, d’une citadelle!) juste un peu avant la rue du Jardin.
Sur la rue de la Paix nous avons observé des traces étranges dans la neige. Après analyse, nous avons conclu que c’était probablement les traces d’un vélo. Mais Capucine s’est quand même empressé d’ajouter que ce pourrait tout aussi bien être un indice de l’existence de petits personnages qui font des boules de neige pendant la nuit. Des schtroumpfs dans mon quartier?! Il faudra que je reste attentif.
Nous avons vu d’autres traces intriguantes que nous avons interprétées comme ayant été laissées par un petit enfant qui tirait un traîneau… mais dont les parents se sont finalement impatientés (les traces s’interrompaient soudainement dans un désordre pas possible.
— Toutes ces délibérations me donnent vraiment envie de laisser ma trace dans la neige moi aussi!
Et avant même que j’ai eu le temps de réagir, Capucine s’était engagée dans la neige, d’un pas déterminé, pour tracer un grand cœur avec ses pas.
Un père peut difficilement être plus comblé!
Nous avons par la suite entrepris l’ascension de la rue des Écureuils, sur un trottoir glissant. Nous sommes passés devant la maison dont le garage remplit d’horloges (qui n’avait jamais attiré mon attention jusqu’à hier, mais qui me fait maintenant rêver!). Et comme on pouvait le prévoir, la lumière de la maison du cartophile était encore éteinte. Il n’était que 5h44.
J’ai finalement récupéré la pièce mécanique que j’avais laissé appuyée sur la borne-fontaine hier (pour en faire quoi? Je ne sais pas!) et nous sommes revenus à la maison, tout sourire, ravis par notre promenade.
Je me doute bien que pendant que j’écris ces derniers mots, il y a quelqu’une dans la cuisine qui vérifie régulièrement la page d’accueil de mon blogue pour voir comment je vais raconter tout ça… Ça double le plaisir! Merci Capucine!
Il y a une parenthèse ouvrante qui n’est pas fermée dans ce texte.
… mais je t’invite à ne pas corriger. Ça va dans l’esprit de la série de textes.
J’adore tes histoires!
Bravo à Capucine de se lever si tôt ! Tu es très chanceux d’avoir eu ta fille toute à toi pour commencer votre journée . Elle l’est tout autant de t’avoir comme papa!
J’imagine très bien le circuit de votre promenade, moi une ancienne fidéenne.
Merci Clément! Lecture reposante!