« Une phrase qui nous revient n’a jamais la même couleur qu’à sa naissance, comme une peau devient parchemin et finit en tambour. »
Amusante coïncidence: après avoir écrit le texte d’hier (Le temps et le lieu), je me suis souvenu que Roland Giguère avait publié un recueil de poésie intitulé Temps et lieux.
J’y suis retourné farfouiller un peu. Plusieurs beaux textes, somme toute assez sombres, comme l’ont malheureusement été ses dernières années.
On y trouve aussi, à la toute fin, un ensemble de sérigraphies que j’aime beaucoup — malheureusement reproduites en noir et blanc.
Cela m’a donné l’occasion de retourner voir les merveilleuses sérigraphies de Roland Giguère qui ont été numérisées en grand nombre par BAnQ — on peut les parcourir ici.
Ce matin, j’apprécie particulièrement celle-ci — qui fait un beau clin d’œil à nos activités de la fin de semaine:
