On me demande mon opinion sur l’initiative Faut qu’on se parle, lancée ce matin par Jean-Martin Aussant, Claire Bolduc, Gabriel Nadeau-Dubois, Maïtée Labrecque-Saganash et Alain Vadeboncoeur.
C’est très simple: je m’en réjouis. Je me suis inscrit à la consultation publique de Québec, le 11 octobre, et je souhaite que la démarche remporte un vif succès.
J’ai entendu et lu plusieurs doutes ici et là sur les réseaux sociaux: a-t-on vraiment besoin d’un autre groupe? d’une autre consultation? Est-ce que c’est une autre manifestation de diviser pour mieux régner? Pourquoi ces gens ne militent pas plutôt dans un parti existant, pour l’imprégner de leurs idées?
Je comprends ça — mais je crois qu’on doit passer par dessus toutes ces craintes. On a là des gens reconnus pour leur idées, leur jugement, leur engagement et leur charisme. Des gens généreux, qui vont consacrer, sur une base volontaire, de très nombreuses heures à alimenter et animer le débat public. Il faut surtout les remercier.
Aux plus craintifs, j’ai envie de dire que si le Parti Québécois n’est pas capable de tirer profit d’initiatives de ce genre-là, c’est à lui (à nous) qu’il faudra le reprocher.
Les bonnes idées ne naissent pas toujours dans les instances des partis politiques (j’oserais même dire que c’est rarement le cas!).
Les partis politiques les plus pertinents sont ceux qui savent s’inspirer des différents courants qui animent la société civile pour récupérer leurs propositions et les amener à l’Assemblée nationale afin de leur donner force de loi.
Je n’ai pas envie de militer dans un parti qui craint les initiatives de la société civile.
Le Parti Québécois auquel je crois est plus vigoureux que ça. Il a confiance en lui. Il croit profondément qu’il sera le meilleur véhicule pour concrétiser les meilleures idées qui ressortiront d’un exercice comme celui-là.
Moi aussi je pense qu’il faut qu’on se parle!
Amen!!!
Tout à fait en accord avec toi Clément. On dirait que nous sommes allés à la même école. Je suis déjà inscrit à la consultation de Rimouski. On s’en reparle !
N’avons-nous pas assez parlé? Fonder un autre parti indépendantiste ne fut pas l’idée du siècle… En préparer un autre n’est pas plus brillant. Nous avons un parti bien organisé où il est possible d’émettre des idées… Faire l’indépendance, n’est-ce pas déjà un beau projet de société?
Voyez les libéraux, comme ils sont unis dans leur insignifiance et leurs combines… Pas un pli qui dépasse! Qui gouverne depuis 2003?
La Cause ne progresserait-elle pas davantage si le PQ gouvernait? Une suggestion? Cessons de parler, et tous au travail derrière le nouveau chef.