Raymond Archambault a annoncé hier qu’il ne se représenterait pas à la présidence du Parti Québécois à l’automne 2017.
Je crois que pour qu’un nouveau Parti Québécois émerge à temps pour l’élection de 2018, il faut que Paul St-Pierre-Plamondon soit le prochain président.
Le Parti Québécois a déjà entrepris de se renouveler mais la transformation reste, à ce jour, très incomplète. Il faut aller beaucoup plus loin si on aspire à rejoindre plus de jeunes, de néo-québécois et d’indécis. C’est 500 000 personnes de plus qu’il faut convaincre d’ici un an pour espérer former le prochain gouvernement!
Par l’approche positive, innovatrice et toujours respectueuse qu’il a adoptée depuis la course à la chefferie, Paul incarne mieux que quiconque l’attitude que le Parti Québécois doit adopter pour redonner aux gens le goût de voter pour lui.
Par son travail constant et les propositions qu’il a formulées depuis un an, Paul a aussi fait la démonstration que miser sur l’intelligence des citoyens peut donner des résultats et susciter l’adhésion.
— Paul, je sais que tu mets actuellement la dernière main au rapport final d’Oser repenser le PQ. Je t’exhorte d’ajouter un ultime chapitre à cette démarche en présentant ta candidature à la présidence. Ce sera la meilleure façon d’assurer la mise en œuvre de tes conclusions.
Et si tu souhaites former une équipe autour de ta candidature, composée de militantes et de militants aussi déterminés que toi à faire naître un nouveau Parti Québécois, je suis prêt à répondre à l’appel — comme plusieurs personnes m’ont invité à le faire au cours des dernières heures.
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Si vous souhaitez, comme moi, que Paul St-Pierre-Plamondon présente sa candidature à la présidence du Parti Québécois, je vous invite à partager ce texte.
On pourrait peut-être laisser PSPP faire ses classes avant de lui attribuer le rôle de président du PQ, non? En passant, bien beau que le PQ se renouvelle jusqu’à un certain point, mais pas question que le PQ devienne une copie de QS.
En ce qui me concerne, je ne souhaite vraiment pas voir monsieur St-Pierre-Plamondon comme président
Qu’est-ce que ça signifie «faire ses classes» dans un contexte comme celui-là? Aller à la rencontre des militants et des ceux électeurs qu’on tente de convaincre? Il le fait depuis un an! Faire l’expérience d’une campagne électorale? Il a brillé pendant la chefferie. Et ne perdons pas de vue que Raymond Archambault était tout récemment membre du parti, lui aussi, quand il en a pris la présidence…
PSPP ne nous dirige pas du tout dans la direction de QS, de mon point de vue. Je serais curieux de savoir ce qui vous fait craindre cela.
Je peux comprendre ça — et une campagne électorale pour la présidence ne serait pas forcément une mauvaise chose. Mais pourquoi ne souhaitez-vous pas le voir devenir président?
Je partage pleinement ta façon de voir, Clément. Le PQ a tant souhaité se renouveler après la défaite, mais les changements qu’on y avait décelés ont semblé disparaître avec le retrait de PKP.
Pourquoi je ne souhaite pas le voir president. Parce que je ne lui fais pas confiance tout simplement.
Se présenter comme candidat dans une circonscription à l’élection de 2018 exigera disponibilité et énergie. La présidence de l’exécutif national nécessite de l’investissement. À ma connaissance, PSPP est un professionnel exerçant dans le domaine du droit. Comme qui dirait, il y aurait plusieurs chats à fouetter… Et quand Clément avance le chiffre de 500,000 votes à conquérir pour former le prochain gouvernement, cela m’apparaît « serré », en considération de la répartition de cette éventuelle augmentation… Je hausserais la cible à 750,000, ayant aussi la préoccupation de relever le financement public (récurrent) pour améliorer la situation financière du Parti.