Nous avions une nouvelle participante pour le rendez-vous sandwich ce midi. Et elle avait apporté de la soupe: scandale! (un sandwich aussi, heureusement!). Il y avait deux revenants aussi, qui n’étaient pas venus depuis longtemps et que ça nous a fait plaisir de retrouver. Au total: sept personnes… à discuter joyeusement sous une petite bruine printanière
Nous nous sommes demandé si ça avait été une bonne semaine pour ceux et celles qui tentent de combattre le cynisme. Les avis étaient partagés. Mais d’en parler et de confronter nos points de vue pour rester constructifs, ça aide!
Nous sommes aussi revenus sur les échanges de la semaine dernière et le besoin de poser bientôt un autre geste concret (après la lettre de l’hiver) afin de compléter notre présence symbolique devant l’Assemblée nationale — et approfondir un peu la réflexion.
La piste que nous avons explorée consiste à écrire, chacun de notre côté, un court texte pour témoigner de notre état d’esprit: pourquoi on participe au rendez-vous sandwich, ce qui alimente notre cynisme ou notre indignation, et ce qui, à l’inverse, contribue à nous donner espoir.
On projette de faire éventuellement un recueil de ces textes.
On a aussi évoqué de compléter ces textes par quelque chose dont la forme pourrait s’approcher d’un manifeste. Vraisemblablement pour appeler les «partis d’opposition» à délaisser (ou moins pour quelques mois) leur travail de critique de l’action du gouvernement afin de consacrer plus de temps à décrire leur vision du Québec et à formuler des propositions concrètes pour aller dans ce sens.
Nous étions tous d’accord: ce n’est pas dans la critique de l’action du gouvernement que réside le potentiel de changement / de renouvellement du discours politique au Québec. C’est plutôt dans des propositions plus affirmées, plus clairement formulées, plus inspirantes.
Et c’est dans cette direction-là qu’on va travailler dans les prochaines semaines.
N’hésitez pas à vous joindre à nous vendredi prochain!