Un politicien dit une connerie.
Les journalistes font des articles.
Les chroniqueurs font des chroniques.
Les internautes réagissent aux chroniques.
Les plateaux de télé se passionnent pour le sujet.
Le politicien explique sa connerie.
Les journalistes font des articles.
Les chroniqueurs font des chroniques.
Les internautes réagissent aux chroniques.
Les plateaux de télé se passionnent pour le sujet.
Le politicien s’excuse de sa connerie.
Les journalistes font des articles.
Les chroniqueurs font des chroniques.
Les internautes réagissent aux chroniques.
Les plateaux de télé se passionnent pour le sujet.
Le politicien savoure un jour ou deux. Il a gagné.
Le politicien dit une connerie…
États-Unis 2016.
J’ai souhaité que les médias en tirent des leçons.
Malheureusement, non. Ça continue.
Ici aussi.
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Mise à jour du 8 septembre: Dans un tweet surréaliste, Donald Trump se trouve à reconnaître ce fonctionnement…
Excellent article…toujours d’actualité…et ce n’est que le début de cette campagne électorale!
Et ce n’est pas n’importe lequel politicien. ..celui qu’on a choisi pour avoir la plus grande couverture médiatique.
Qui est le plus con? Pour moi, la réponse est facile (mais c’est peut-être simpliste). La personne qui dit une connerie.
Tout le reste fait partie du système médiatique. Je pense qu’il est important que les journalistes relèvent les conneries. Après, à savoir qu’ils commentent ces conneries, là-dessus, je suis d’accord qu’il ne faut pas trop le faire. Il y a déjà assez d’opinions comme ça.
Enfin, je ne suis pas encore prêt à affirmer que les personnes qui disent des conneries finissent par gagner. Ça a marché avec Trump et Bolsonaro au Brésil, mais c’est peut-être une tendance qui ne durera pas.
On est tous le con de quelqu’un, de toute façon. Faut arrêter de s’exciter avec ça; de mettre de l’emphase là-dessus.
L’attention des gens est tellement importante (et rare, surtout) que les médias devraient comprendre qu’ils la gaspillent au profit de leurs actionnaires, en dépit de notre intelligence collective.